"Le plus grand secret du bonheur, c'est d'être bien avec soi ", écrivait fontanelle au XVII siècle. On pourrait en dire autant pour la sérénité.
Les sages grecs et romains de l'antiquité, et notamment les stoïciens , l'avaient bien compris, et ne disaient , à leur manière, pas autre chose lorsqu'ils affirmaient que le bonheur , et donc la sérénité , ne sont rien d'autre qu'une prise de conscience , un état de bien etre qui nous procure l'acceptation des choses comme elles viennent . Pour espérer etre heureux , il suffirait donc de décider de l'être, tout simplement . Satisfait -toi de peu , ne désire rien , en somme , et tu connaîtras la félicité. Telle pourrais etre la philosophie du bonheur.
Certes, ces notions paraissent, aujourd'hui , bien austères et abstraies, à une époque ou l'avoir et le paraître sont érigés en dogmes et ou tout semble reposer sur l'apparence , le superficiel, l'illusion.
Comme si le bonheur , de nos jours,se résumais à vouloir toujours plus :plus d'argent, plus de reconnaissance , plus de temps, plus de vacances , plus de tout......
Du coup les contrariétés, les soucis d'argent et les milles petits ennuis quotidiens qui jalonnent nos existences nous paraissent autant d'obstacles au bonheur.
D'un coté pas assez de biens; de l'autre trop de tracas.....
Nous exigeons toujours plus ,nous posons toujours plus de conditions....
Le bonheur dieu merci , n'est pas aussi exigeant que nous.Il se contente de peu.
C'est un grand silencieux qui ne fait voir que dans la quiétude et dans les petites choses. C'est ce rayon de soleil qui se faufile par l'entrebâillement d'une porte , c'est un livre ouvert ,une tasse de café fumant, ce sont des gosses qui jouent et rien dans la rue , c'est ouvrir les yeux et regarder.
C'est etre la . Simplement là. En accord avec soi- même